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L’histologie est l’étude des cellules et des tissus du corps et comment ces structures sont organisées pour constituer les organes. Pour commencer à étudier et à comprendre cet important sujet, il est nécessaire de connaître les outils de l’Histologie. Mais savez-vous comment fonctionne un microscope optique ou comment est fabriquée une lame histologique ? Nous vous l’expliquerons !

L’instrument le plus couramment utilisé dans l’étude des tissus est le microscope optique par la préparation de coupes histologiques.
En microscopie optique, l’image est formée à partir des rayons lumineux d’un faisceau lumineux qui traverse une structure dans une section histologique donnée.

Préparation de la lame histologique

Lors de la fabrication d’une lame, il est nécessaire que le tissu soit finement tranché, un processus appelé coupe histologique. Ensuite, il est déplacé vers le stade de la fixation dont les finalités sont les suivantes :

(1) Éviter la digestion des tissus par les enzymes dans les cellules elles-mêmes (autolyse).

(2) Durcir les fragments.

(3) Préserver la structure et la composition moléculaire des tissus.

Elle peut se faire par des méthodes chimiques (plus fréquentes) ou physiques (souvent par congélation rapide). Dans la fixation chimique, les tissus sont immergés dans des solutions d’agents dénaturants. Ils peuvent également se trouver dans des agents qui stabilisent les molécules en formant des ponts avec les molécules adjacentes.
Infiltration :

Pour obtenir des coupes minces, les tissus et les fragments d’organes doivent, après fixation, être infiltrés avec des substances qui leur donnent une rigidité, dans un processus appelé infiltration. Les substances les plus couramment utilisées à cette fin sont la paraffine et les résines plastiques. REMARQUE : Le processus d’imprégnation des tissus avec de la paraffine peut aussi s’appeler l’enrobage de paraffine. Elle est généralement précédée de deux étapes : la déshydratation et le blanchiment.
Coloration :

La dernière étape du processus de fabrication d’une lame est la coloration. Pour être étudiées au microscope, la plupart des coupes histologiques doivent être colorées, car la plupart des tissus sont incolores. La sélectivité des colorants pour les composants tissulaires peut être plus ou moins élevée. De nombreux colorants se comportent comme des substances de caractère acide ou basique. Ils ont tendance à former des liaisons électrostatiques avec des composants ionisés.

Les composants tissulaires qui colorent bien avec des colorants basiques sont appelés basophiles, et ceux qui ont une grande affinité pour les colorants acides, les acidophiles. Le bleu de toluidine, l’hématoxyline et le bleu de méthylène sont des exemples de colorants de base. Les principaux composants tissulaires qui réagissent avec les colorants basiques ont des acides dans leur composition – acides nucléiques, glycosaminoglycanes et glycoprotéines acides. Les colorants acides (comme l’éosine et la fuchsine acide) colorent principalement les composants acidophiles des tissus. Par exemple : granules de sécrétion, protéines cytoplasmiques et collagène.

La cellule est formée par un noyau inséré dans un cytoplasme. En général, les différents composants du cytoplasme ne sont pas présents dans les préparations courantes, colorées par l’hématoxyline-éosine. Ainsi, le cytoplasme apparaît généralement rose en raison de la présence de protéines, étant coloré par l’éosine (acidophile). Le noyau apparaît violacé en raison de la présence de substances basophiles, comme les acides nucléiques, qui sont colorées par l’hématoxyline.

 

Pour les études histologiques, il existe plusieurs types de microscopes. Toutefois, deux méritent une description plus détaillée. Ce sont eux :

Microscope optique : Le microscope optique est composé de pièces mécaniques et optiques. Le composant optique se compose de trois systèmes de lentilles : condensateur, objectif et oculaire. Dans le cas d’images projetées sur la rétine, le grossissement est calculé en multipliant le grossissement de l’objectif par celui de l’oculaire. La résolution de l’appareil permet d’obtenir de bonnes images agrandies jusqu’à 1000 fois. Cependant, les objets plus petits (comme la membrane cellulaire ou un filament d’actine) ne peuvent pas être distingués.
Microscope électronique : Il existe deux types principaux, la transmission et le balayage. Les deux sont basés sur l’interaction entre les électrons et les composants tissulaires.
Microscopie électronique à transmission : Système d’imagerie permettant une très haute résolution. Il permet la visualisation de particules ou molécules isolées.
Microscopie électronique à balayage : fournit des images qui ressemblent à des images tridimensionnelles. Il est visualisé à la surface des cellules, des tissus et des organes.

Autres techniques :

La plupart des images discutées dans le cours d’histologie seront réalisées à l’aide du microscope optique. Cependant, d’autres techniques sont également largement utilisées et méritent d’être soulignées :
Immunohistochimie/ Immunocytochimie :

Méthode qui permet la localisation de protéines, par le principe des liaisons antigène-anticorps. Ils sont largement utilisés dans l’étude des cellules néoplasiques.

Une molécule dans une cellule ou dans un tissu coupé peut être détectée au moyen de composés qui interagissent et se lient spécifiquement à la molécule que nous voulons détecter. Ces composés sont généralement incolores et, pour qu’ils soient visibles, ils doivent être pré-couplés avec un marqueur. Le marqueur est un composé visible à la lumière ou au microscope électronique. Lorsqu’il est couplé à une substance ayant une affinité spécifique pour une molécule, il dénonce la présence de cette molécule.

L’immunohistochimie/immunocytochimie est la méthodologie qui permet d’identifier, au moyen d’anticorps, des molécules dans des coupes ou des cellules cultivées. Dans ces techniques, les cellules ou tissus qui sont censés contenir une certaine protéine sont incubés dans une solution qui contient un anticorps qui reconnaît cette protéine. Comme l’anticorps n’est pas visible au microscope, ses molécules doivent d’abord être attachées à un marqueur. L’anticorps se lie spécifiquement à la protéine et à son emplacement.

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