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Il s’agit d’un groupe d’agents infectieux qui affectent principalement la glande hépatique. Elles ont constitué et continuent de constituer un fléau pour l’humanité car, outre les infections fulminantes et trop aiguës, elles peuvent évoluer vers la cirrhose hépatique et le carcinome hépatocellulaire. Conscients de cela, les gouvernements prennent des précautions pour la vaccination de masse, avec les types de virus reconnus depuis longtemps. Jusqu’à présent, les virus de l’hépatite A, de l’hépatite B et de l’hépatite C sont connus, et ces dernières années ceux de l’hépatite D (associée au virus B) et de l’hépatite E. Récemment, l’agent peu connu de l’hépatite G a été découvert. A l’exception du virus de l’hépatite B (virus de l’ADN), ils sont tous des ARN. Les virus B, C et D sont transmis par voie hématogène.

Les différents types de virus de l’hépatite

Le virus de l’hépatite A appartient à la famille des picornavirus (genre hepatovirus). En contact avec l’hôte, il couve pendant quatre semaines et ne se reproduit que dans le foie, bien qu’il soit présent dans la bile, les fèces et le sang. Lorsque les transaminases sont élevées, des anticorps anti-virus A liés aux IgM apparaissent. Une fois la maladie vaincue, des anticorps anti-virus A sont trouvés dans les IgG. Ces derniers sont responsables de l’immunité.

Le virus de l’hépatite B appartient à la famille des Hepadnaviridae, avec plusieurs virus similaires chez plusieurs espèces animales (marmottes, canards de Pékin, écureuils). Son noyau interne contient de l’ADN et son antigène de surface externe, les lipoprotéines (HBsAg), qui circule comme une protéine libre et ne provoque pas d’infection. Au début de l’infection, les marqueurs sérologiques HBsAg et le noyau anti-HBc sont présents. Le microscope électronique nous a permis d’observer trois types de particules du virus B : l’une de forme sphérique ou filamenteuse, abondante, qui correspond à l’excès de gaine virale ; d’autres particules plus grosses et plus rares, à double couverture qui correspondent à des virions entiers du virus B ; et un troisième de taille inférieure, habituellement situé à l’extérieur du virus, dénommé antigène de surface de l’hépatite B.

La première, de forme sphérique ou filamenteuse, abondante, correspondant à l’excès de gaine virale ; la deuxième, de taille inférieure, habituellement située dans la Un autre antigène est l’antigène central du virus de l’hépatite B (HBcAg) et un troisième est l’antigène e du virus de l’hépatite B (HBeAg). Cette dernière apparaît dans les premiers instants de l’infection et sa disparition est de bon pronostic. Il existe d’autres marqueurs qui permettent de surveiller cette maladie grave. Ceux qui restent pour la plus grande partie de la vie, après une infection aiguë, sont les antiHbs et les antiHBc (pas les IgM). Dans l’infection chronique, qui atteint entre 3 et 5 % des personnes infectées, l’AgHBs persiste ; un pourcentage d’entre elles (entre 10 et 15 %) améliore spontanément leur image hépatique, dans un processus appelé « séroconversion », en normalisant le nombre d’alaninotransférases sériques.

Le virus de l’hépatite D ou virus delta est petit, tellement altéré qu’il nécessite la présence de la lipoprotéine de gaine du virus B (HBsAg) pour devenir infectieux. Il existe deux types de comorbidité : la comorbidité articulaire, lorsque les deux virus pénètrent ensemble chez l’hôte et la sur-agrégat, réalisée ultérieurement, chez un patient atteint d’hépatite B chronique. L’association induit l’apparition d’une hépatite sévère.

Si vous voulez en savoir plus encore : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hépatite_virale

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